Drapeau/Armoiries
Nom officiel : Califat d'Alharkoum.
Capitale : Alharkoum (1 000 000 habitants).
Chef d'État : Sa Seigneurie des Êtres Purs, Commandeur de tous les Croyants, le Calife Ahmed Al-Hallouf.
Chef du gouvernement : aucun.
Régime politique : califat, monarchie théocratique.
Population : 25 020 000 habitants en 2715.
Superficie : 2 451 000 km².
Densité de population : 10 habitants/km².
Taux d'urbanisation : 9% de la population.
Gentilé : Alhari (Halawite par extension).
Religions : religion d'État halawite (94% de la population).
Monnaie : uran (µ).
Depuis la chute du Sultanat de Turcosie, le calife, successeur du prophète Najah (l'aïeul fondateur de cet empire était descendant de celui-ci de par sa mère, lointaine héritière d'un cousin au troisième degré du prophète), est l'unique et incontesté Commandeur des Croyants. Comme il est de tradition chez les halawites, le calife détient les pouvoirs temporel et spirituel. L'actuel calife est Ahmed Al-Hallouf depuis 2702, le fils du précédent calife Ali Al-Hallouf. Traditionnellement, c'est l'aîné mâle de la famille, en tant que plus proche de la date de naissance du prophète qui devient calife, mais Ahmed Al-Hallouf a tué tous les hommes plus âgés que lui (trois oncles et six cousins) afin de ne pas avoir à connaître ce contretemps.
Le calife a tous les pouvoirs et s'appuie sur une lourde administration bureaucratique composée de fonctionnaires liés à lui par un serment de vassalité et que l'on appelle
kouls. Pour autant, les
pachas ou
beys, ainsi qu'est appelé le chef de l'administration suivant les provinces et le statut de celui occupant la place, disposent d'une grande marge de manœuvre, que ce soit pour les impôts, la justice que l'armée.
Le califat est connu pour ses activités de piraterie et de brigandage sur les voies commerciales. Cependant, la structure étatique et économique du califat est très archaïque, en lien avec une société très traditionnelle, pratiquant la polygamie, le code du sang et rythmée par la foi. Leur armée n'est pas modernisée, ce qui leur procure un désavantage certain face aux Belondaures. En effet, les Alharis considèrent l'Alaïenie comme devant leur revenir.