~ BIOGRAPHIE ~
Henri-Maxime de Porhoët, 9
e comte de Mavelles (né à Mavelles le 24 Loïtien 2551), est un aristocrate d’Ancien Régime et homme politique, actuellement gouverneur de la
Banque impériale.
Origines familialesHenri-Maxime Simon Hactorel Charles de Porhoët de Mavelles est né au château de Ruisselblois, à Mavelles (non loin de Rex Civit), le 24 Loïtien 2551. Il est le fils d’André-Louis de Porhoët et d’Amélia Lamoureux, sa femme.
Il est issu de la Maison de Porhoët, originaire de Rex Civit, qui compte parmi les plus anciennes et les plus prestigieuses familles de la haute noblesse belondaure, à l’instar de la Maison de La Croix. Connue pour sa tradition à former des légistes, la Maison de Porhoët a compté parmi ses illustres membres plusieurs présidents de parlements, des conseillers à la cour du Roi et quelques ministres. Cette noblesse de robe n’a guère compté de militaires dans ses rangs, préférant confier à Dieu ceux qui n’avaient pas pour ambition ou la possibilité de trouver leur place dans le siècle.
Jeunesse et parcours professionnelHéritier d’une longue lignée de conservateurs, Henri-Maxime se démarque très tôt de ces vues qu’il considère comme rétrogrades et voit, dans l’alternance politique qui a cours depuis moins de deux siècles, que la monarchie absolue n’est plus un régime qui convient aux Belondaures. Il s’engage donc sur une voie plus modérée, démocrate et presque libérale, mais se cache de toute exposition politique, ne voulant pas mettre en mauvaise posture ses proches parents, son père étant président du parlement de Rex Civit et l’un de ses oncles ayant été ministre de la puis conseiller des rois Bordebon Hactorel XIV et Sibenine III.
Autre rupture avec ses aïeuls, Henri-Maxime ne se prédestine pas pour le droit mais fait carrière dans l’administration à la préfecture d’Ecosient après avoir obtenu son diplôme de l’Université d’Elbêröhnit. À force de zèle et de travail, il finit par atteindre le poste de secrétaire de Préfecture, puis de préfet sous Nabelnine I
er. Entre temps, il devient le 9
e comte de Mavelles à la mort de son père, mais ne l’affiche pas pour autant.
Fidèle à l’administration impériale, il est nommé gouverneur de la
Banque impériale par Nabelnine II, le mettant sur le devant du monde politico-économique de l’Empire. Lors de la promulgation de la loi qui autorise les partis politiques, il se rapproche de l’Archichancelier de l’Empire, son Excellence Etzel Calpunien, 2
nd duc de Varsalance, qui souhaite constituer un parti modéré. Les deux hommes collaborent étroitement et remportent coup sur coup les élections municipales et locales puis les élections sénatoriales de 2715 faisant de l'Union des modérés le premier parti politique de l'Empire. À cette occasion, Henri-Maxime devient sénateur de la préfecture de Veledris après une campagne électorale particulièrement houleuse.
Vie familialeIl renoue avec la tradition en épousant une demoiselle issue de la noblesse d’Ancien Régime, Andrée Vieron de Caruls. Leur union a lieu le 12 Octavus 2674, officiée dans la chapelle castrale du château de Ruisselblois par le frère d’Henri-Maxime, Hactorel-Sibenine. Naissent de ce mariage : Hactorel-Constantine (né en 2675), magistrat à la Cour impériale d’Elbêröhnit ; Lucius-Dioclétien (né en 2679), avocat à Hams-Berg ; Grenel-Loïtien (né en 2681), haut-fonctionnaire de l’Empire ; Maria-Amélia (née en 1685).