Samiel Verrossand Membre
Messages : 41 Date d'inscription : 30/09/2012 Localisation : Elbêröhnit Charge : Commerçant, directeur de la mercerie : Les Secrets de Marilia Prénom ex-lude : Personnage à pourvoir
| Sujet: Soirée de bienfaisance aux Secrets de Marilia Jeu 1 Nov - 14:23 | |
| Samiel Verrossand ne cachait à personne sa préférence politique. S’il n’était membre d’aucun parti, il soutenait officiellement l’Union des modérés et n’hésitait pas à participer activement à la campagne des sénatoriales pour aider les candidats de la liste d’Elbêröhnit à rejoindre le Palais Marmont. Pour apporter du crédit aux propositions du programme de l’Unimod, il avait décidé de baisser les horaires hebdomadaires de travail tout en rehaussant les salaires. Ainsi, ses couturières travaillaient douze heures de moins pour presque dix sesterces de plus et cela avait permis l’embauche de plus de personnel sans s’attaquer aux marges de l’entreprise.
Le jeune homme avait le sens de la formule et s’était déclaré à l’avant-garde de la mode et des évolutions sociales du pays. Il paraissait certain que cela mettrait du plomb dans l’aile du Rassemblement conservateur qui pensait que les propositions sociales et économiques étaient irréalistes et que personne ne voudrait les suivre. Et pourtant ! Le pari d’augmenter ses frais de personnel s’était retrouvé conjugué à une hausse substantielle des ventes au cours les jours suivant l’annonce de la mesure. D’ailleurs, certains employés eux-mêmes en profitaient pour se délester de leur argent à plus forte raison en parcourant les allées du magasin. L’argent donné était bien vite rendu !
Samiel avait décidé d’aller plus loin encore en organisant le Hactoredine 4 Antonine une soirée de bienfaisance au sein de son magasin en proposant que soit reversé une partie des achats effectués à la cause de l’Union des modérés. Dès lors, de nombreux soutiens étaient venus au cours de cette soirée pour profiter du banquet et de la bonne occasion de soutenir financièrement l’Union des modérés. Samiel n’avait d’ailleurs pas hésité un seul instant à mettre les petits plats dans les grands puisque les plus grands cuisiniers de la capitale étaient là pour préparer aux convives des mets dont les produits n’avaient qu’à être cherchés dans les rayonnages. Il faudrait attendre le lendemain pour faire le bilan de la soirée mais le jeune homme était satisfait. Il avait pu exposer son avis et défendre âprement opinions, sachant qu’il avait promis de mettre en place les congés payés au sein de son entreprise, même si cela n’était pas voté par le Sénat. Comme il le soulignait lui-même à un client, visiblement conservateur, il n’avait pas " à être le seul à pouvoir profiter des délicatesses de la vie " et que si ses " employés pouvaient s’adonner à quelque activité bienfaitrice pendant une semaine, ce n’en serait que mieux pour leur productivité ".
En bon épicurien, il se moquait de l'argent tant qu'il pouvait profiter et faire profiter les autres. Peut-être essayait-il de se persuader que les propositions de l'Union des modérés étaient réalisables mais dans les faits, elles semblaient l'être et plaire ! | |
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