Congrès fondateur du PP

Avant même l'annonce de la création du Parti progressiste, il y a de cela déjà quelques jours plusieurs jours, des milliers de futurs adhérents et de sympathisants affluaient de partout pour venir à Elbêröhnit pour le congrès fondateur de celui-ci, preuve s'il en était que le sénateur Verrines d'Hersant et ses fidèles étaient confiants quant à l'acceptation de celui-ci par le ministère des Affaires administratives et qu'ils croyaient en l'avenir du Parti. Le congrès devait se dérouler au Palais de la Porte d'Origodes. Il s'agissait de définir la ligne idéologique de cette nouvelle formation ; la question des alliances serait, elle, traitée ultérieurement, même s'il était évident que le Parti progressiste serait plus proche de l'Unimod que du Rasscon. D'ailleurs, pour certains éditorialistes et politistes, le PP était le plus à gauche !

Le Congrès commença dans une atmosphère plutôt conviviale et bon enfant. Les sondages d'opinion étaient certes mauvais puisque le PP ne semblait pouvoir compter sur plus de 3 à 5% des suffrages en cas d'élection sénatoriale anticipée, mais le mouvement était jeune. Il avait e temps de grandir. De nombreuses personnes intervenaient, parlant de différents thèmes, comme la justice sociale, la politique extérieure, les institutions locales, le développement économique, mais en réalité les 2 000 personnes recensées à ce congrès n'attendaient que l'intervention du sénateur nommé Samuel Verrines d'Hersant, issu d'une famille aristocratique déchue depuis plusieurs générations, mais qui avait aujourd'hui retrouvé son lustre d'antan (sans pour autant recouvrer son titre), depuis que celui-ci avait été nommé sénateur en 2711 par l'Empereur Nabelnine II.

On débattait désormais du programme. La teneur des propos des différents intervenants montrait que le PP était bien la formation la plus à gauche de l'échiquier politique. Et le propos du sénateur Verrines d'Hersant n'apporta aucun démenti à ceci. Assurément, le programme qui allait ressortir de ce congrès allait défrayer la chronique, provoquer l'ire des ultras et des conservateurs, et même mettre mal à l'aise certains modérés. Mais quoi !? La démocratie, la liberté, l'égalité, la justice, le progrès social ne se négociaient pas ! Après une journée, le programme présenté par le président-fondateur du PP fut approuvé avec un score temarariennesque de 91% (1723 voix sur 1893 votants). Le Parti progressiste était en ordre de marche !

» Premier Congrès de l'Union des Modérés
» Congrès préparant les élections sénatoriales de Maxenine 2716