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Messages : 296 Date d'inscription : 06/10/2012 Prénom ex-lude : —
| Sujet: Réponse de Sa Majesté l'Empereur à la lettre de l'Empereur de Laurasie Mar 30 Juil - 16:06 | |
| EMPIRE DE BELONDOR ___________________ Lettre à Sa Majesté Très-Catharodoxe Henri Ier de Laurasie
______________________________________ SA MAJESTÉ L'EMPEREUR De Sa Majesté impériale NABELNINE II, par la grâce de Dieu, Sa Majesté Très-Syiste, Empereur de Belondor, Protecteur de Nouvelle-Argentorate, Médiateur de la Confédération du Sud-Centuryon, Co-prince de Tràvna, etc.,
À Son Cousin Henri Ier, Empereur de Laurasie,
Cher cousin,
Il y a de cela quelques jours nous avons reçu au palais impérial Ceronine II votre ambassadeur en Belondor. Cette réception, faisant suite à l'invitation de Votre Majesté en tant qu'observateur au sommet de la Triple-Alliance de Wilhelstaufen en Zollernberg, était un gage supplémentaire du désir que nous avions alors d'entretenir des relations plus approfondies, voire d'amitié, avec l'État de Votre Majesté et le peuple dont vous avez la charge de la conduite. Nonobstant votre comportement parfois insultant, souvent déplacé, toujours inconstant et lunatique lors du sommet précité, nous avions à cœur de parvenir au rapprochement de nos États respectifs dans le but d'œuvrer à la constitution de la future Quinte-Alliance.
Cependant, reniant votre promesse de vous contenter du seul et unique Méniro, comme vous l'aviez pourtant affirmé lors du sommet de Wilhelstaufen, vous avez entrepris la conquête du Skotinos et avez même procédé à son annexion, en faisant un État vassal qui, dans les faits, n'a aucune souveraineté et n'est nullement indépendant de votre gouvernement. Si nous étions prêts à valider et reconnaître l'annexion du Méniro par l'Empire de Laurasie, en ce que l'anarchie y régnant provoquait du désordre à vos frontières – comme ce peut être le cas pour la Marche à nos frontières orientales – et que le Méniro et la Laurasie ont de fortes accointances culturelles, notamment linguistiques et religieuses – comme c'est également le cas pour la Marche et le Belondor, il ne peut être possible pour l'Empire de Belondor d'approuver ce qui ressemble fort à une guerre de conquête par pur appât du gain, qu'il soit territorial ou pécuniaire. De plus, d'après des renseignements fiable, votre séides s'adonnent sur place à une entreprise de persécution religieuse dont nombre de croyants, qu'ils soient syistes, zorthodoxes ou halawites, le paient de leur vie.
Nous sommes l'Empereur de Belondor et en tant que tel nous avons le devoir de défendre les syistes de par le monde, qu'ils relèvent de la Sainte Église syiste occidentale ou de l'Église syiste eudémoniste philosophique et gallicienne – de cela peu nous chaut – sans quoi nous serions indignes du titre d'Empereur Très-Syiste. La tolérance religieuse est un des fondements de la société belondaure et il nous apparaît criminel et barbare que d'autres ne la reconnaissent pas, et pire, cherchent à nous duper en signant d'une main des actes de tolérance tout en encourageant de l'autre leurs troupes à commettre les pires crimes religieux qui soient.
Aujourd'hui, vous tentez d'acheter notre consentement à cette conquête et notre silence quant aux effroyables exactions de vos armées par des titres et des terres dont vous ne nous aviez jamais parlé jusqu'à présent et ne savons rien. Mais sachez que l'honneur d'un souverain de Belondor ne se monnaye pas, de s'achète pas et ne se vend pas ! Nous sommes l'héritier de quatre Empereurs de Belondor, d'Antonine Ier le Grand à feu notre père Nabelnine Ier le Martyr, mais également le dépositaire devant l'histoire de nos ancêtres, des Belondaures passés, présents et futurs, de l'honneur, de la sagesse et de la gloire de notre État depuis les premiers rois. Nous mourrions de honte de renier nos engagements pour quelques titres et quelques bouts de terres infertiles. Jamais alors nous n'oserions soutenir le regard de nos illustres ancêtres.
Voyant que vos différentes manœuvres pour nous amadouer se soldent toutes par des échecs, vous prétendez jouer désormais de la menace en proclamant la mobilisation générale, en rompant toutes relations diplomatiques avec l'ensemble des États et en promettant les affres de l'enfer à ceux qui oseraient faire usage du droit de libre navigation sur les mers du monde. Partant, vous vous placez, et votre malheureux peuple avec vous, au ban des États, au ban de la civilisation et de l'humanité.
Pis, croyant sans doute que le Belondor était un de vos vassaux, vous osez nous intimer l'ordre de déchoir un de nos grands dignitaires parce qu'il n'a fait qu'accomplir son devoir envers nous : celui de protéger l'État, l'Empire et son Empereur des éléments séditieux qui peuvent exister en leur sein, en demandant au ministre de la Police générale d'ordonner l'arrestation du sieur Gondebaud Batignoles qui, depuis qu'il est entré dans la vie publique, n'a fait que salir le nom estimé et estimable de son pauvre père Tancrède Batignoles, heureusement pour lui décédé, ce qui lui a évité d'avoir à connaître l'infamie de son nom. Prétendant vous ingérer dans les affaires internes de l'Empire de Belondor, vous avez même été jusqu'à exiger de nous que nous pratiquions la censure envers la presse et avez octroyé la nationalité laurasienne à ce triste sieur Batignoles aujourd'hui remis entre les mains de la justice. De telles atteintes à notre souveraineté ne sauraient rester sans sanctions.
Après tant d'actions maladroites voire malveillantes à notre endroit, comment pouvez-vous croire encore que le Belondor recherchera l'amitié de la Laurasie ? Toutes les négociations entamées pour un traité entre nos États sont rompues, tant et si bien que le sort de l'entreprise du sieur Batignoles sera réglé par la justice, et que nous ne signerons pas ni ne ratifierons le traité de la Quinte-Alliance. Votre ambassadeur en Belondor, monsieur de Louvelle, n'est plus le bienvenu en notre État, ce tant que Votre Majesté n'aura pas fait montre d'un repentir sincère quant à ses actes passés et ne sera pas revenue à de meilleurs sentiments et à plus de bon sens à notre égard.
Nous pensons qu'il est juste et nécessaire de nous porter caution du gouvernement de Son Altesse royale le Grand-duc Louis Ier de Zollernberg dans les actions qu'il pourra entreprendre au profit du rétablissement du droit en Skotinos et de nous en montrer solidaire. En conséquence, et ce afin d'éviter le pire pour votre peuple, ce qui vous est encore possible, nous vous appelons à devenir plus raisonnable et à abandonner toutes prétentions en Skotinos, faute de quoi, ce ne sont pas seulement vos conquêtes que vous mettrez en danger, mais votre trône et jusqu'à votre État.
Que Sa Majesté daigne recevoir nos salutations estimables,
D'Elbêröhnit, l'Antodine 23 Nabelnine 2715 (30 juillet 2013). | |
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