Peuple belondaure Multijoueur
Messages : 26 Date d'inscription : 06/10/2012 Prénom ex-lude : —
| Sujet: Scènes de joie à Elbêröhnit après la capitulation laurasienne Jeu 15 Aoû - 12:11 | |
| L'information venait d'arriver en métropole, par le télégraphe, jusqu'à atteindre Elbêröhnit, bien évidemment, peu après sa transmission au palais. L'information était confirmée et devenait officielle, des affiches étant placardées un peu partout dans les mairies de Belondor. Dès la publication de cette annonce, ce fut une explosion de joie dans tout le Belondor et particulièrement à Elbêröhnit. Dès qu'ils avaient appris la nouvelle, des milliers de personnes quittèrent leur travail et sortirent dans les rues, les encombrant, et les quelques soldats présents dans les rues étaient l'objet d'une ovation enthousiaste, sortant de milliers de gorges. Bientôt, nombre d'Elbêröhnitois s'en allèrent sur l'avenue de l'Empire, celle des parades des triomphes militaires, entonnant l'hymne de l'Empire, mais fredonnant également certains airs des hymnes des alliés du Belondor.
C'était du délire ! Partout on courait, on sautait, on se serrait les mains, on s'embrassait, cependant que les rues se couvraient de drapeaux, surtout ceux de l'Empire, mais également ceux des alliés, l'Aldarnor, l'Edoran, le Zollernberg ou encore celui de la nouvelle République du Skotinos... Tout le monde revêtait ses habits de fête. Les cloches des églises s'activaient, déclenchant un immense vacarme, notamment celles de la cathédrale Saint-Sevan, encore en construction, mais qui déjà, jetaient dans les airs leurs notes les plus gaies et les plus solennelles. À quatorze heures, on entendit les canons de la Garde impériale tonner pour signaler la victoire et la fêter, tandis que les cheminots des sept gares d'Elbêröhnit actionnaient les sifflets des trains. Une joie incroyable s'était emparée des Elbêröhnitois.
Le soir, au théâtre, alors que commençait la représentation, on insista pour jouer La marche belondaure , l'hymne de l'Empire. M. Chochoy, tandis que les officiels présents dans la salle prononçaient une allocution félicitant les troupes, rendant hommage aux morts et glorifiant Sa Majesté Très-Syiste. Mais le public redemanda une nouvelle fois l'hymne, puis une troisième avant que ne soient joués les hymnes des autres États de la coalition, à tel point que la représentation débuta avec une heure de retard !
Pour autant, bientôt, on rapatrierait les corps des morts pour le Belondor. Ils étaient 256, pour une grande majorité issus de la Légion étrangère. Ils n'étaient pas nombreux, certes, mais c'était toujours des morts de trop. Ils seraient honorés comme il se devait, leur sacrifice n'ayant pas été vain. | |
|