Arrivée de Son Excellence l'Ambassadeur de Sa Majesté Impériale et Royale le Basileus de Laurasie

Voilà bientôt plus d'un mois et demi que le lourd bateau de commerce transportant l'Ambassadeur et les 2 navires de ligne de 120 canons chacun lui servant d'escorte armées naviguaient . Le détroit de Sorlop fut rapidement passé pour atteindre la mer Océane, bifurquant ensuite plein sud pour prendre la baie de Zantavia, pour éviter le territoire pirate de Sorabe et enfin mettre le cap au nord ouest vers sa destination finale.

Plusieurs fois le convoi eut besoin de mettre à la cape les navires pendant un gros grain, mais la majeure partie du voyage se passa sans encombre.

Les côtes belondaures furent en vue, le convoi jeta les ancres et affala les voiles, les pavillons au vent, les navires de ligne "l'Indomptable" suivi de la "Fringante" firent feu de leurs canons à blancs pour demander l'autorisation d'accoster mais aussi signifier l'arrivée d'un personnage étranger. L'Ambassadeur prit place dans une chaloupe, deux autres, se rempliraient des traducteurs et officiels. Tout ce petit monde accosta sur le quai.

Les diverses parties du carrosse d'apparat furent aussi accostées sur le quai et montées aussitôt. Le carosse d'or finement ciselé, et incrusté de pierres précieuses fut monté en un temps record, n'empechant pas cependant l'essieu de couiner dans un triste son. les chevaux d'un blanc impéccable furent attelés et la délégation quitta alors le port, sous les yeux émerveillés du peuple, a qui fut offert un peu de vin et des fruits secs et la délégation prit la route vers sa destination finale Elbêröhnit.

L'Invincible, cuirassé belondaure classe Nabelnine, avait repéré la petite flotte laurasienne alors qu'elle venait de pénétrer dans les eaux territoriales. Rapidement, le bâtiment de la Marine s'était porté à hauteur des vaisseaux étrangers. Le commandant de La Volnay, à la tête de la flottille, n'hésita pas à placer L'Invincible à la tête de l'escorte de cinq bâtiments, celle laurasienne étant prise dans sa vague.

Après la vérification des identités et de l'objet du voyage, les douaniers et officiers supérieurs de la Marine transmirent la délégation de l'ambassadeur Priam de Louvelle à un escadron de chasseurs à cheval, qui aurait pour mission de conduire les autorités diplomatiques jusqu'à Elbêröhnit, trajet qui prendrait au moins la semaine. Arrivée dans la Capitale, un escadron de cuirassiers de la Garde impériale prit le relais afin de conduire les autorités étrangères vers le ministère des Affaires administratives qui aurait à enregistrer l'objet de leur visite et les enverrait vers un hôtel elbêröhnitois. Toujours cette pesante bureaucratie qui faisait la spécificité de l'Empire de Belondor. Les coches, après un peu moins d'une demi heure de route s'arrêtèrent devant le ministère des Affaires administratives.

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