Lettre à Sa Majesté Nabelnine II

De Sa Majesté impériale NABELNINE II, par la grâce de Dieu, Sa Majesté Très-Syiste, Empereur de Belondor, Protecteur de Nouvelle-Argentorate, Médiateur de la Confédération du Sud-Centuryon, Co-prince de Tràvna, etc.,

À Son Cousin Louis I^er, Grand-duc de Zollernberg,


Cher cousin,

C'est avec grand plaisir que nous avons pris connaissance du contenu de votre dernier courrier nous demandant d'accord à votre frère le prince Wilfried, évêque de Kolstadt, une épouse de notre sang. Nos États n'ont eu qu'à se louer de leur alliance depuis que celle-ci a été constituée et nous pensons que toute initiative qui permettra de la raffermir doit être envisagée avec bienveillance. À cet égard, les sommets que nous avons organisé chacun à tour de rôle ont permis de montrer à la face du monde l'existence d'une communauté de points de vue et d'intérêts entre les États de la Triple-Alliance alors que certains tentent, contre toutes les convenances, de nous intimider et de nous présenter, de façon très maligne, comme les principaux maux dont souffrent les autres nations. Unis tels que nous le sommes aujourd'hui, nous n'avons rien à craindre de telles manigances qui, in fine, déshonorent bien plus ceux qui en sont à l'origine que l'objet.

Mademoiselle la princesse Hélénia de Mérolée – nous imaginons que la mention de « Bordebon-Mérolée » est une confusion liée à notre histoire, le nom des Bordebon étant celui de la dynastie royale déchue – est actuellement âgée de quinze printemps et, bien que certainement encore candide, elle est déjà une femme et dont jamais ni ses parents ni nous-mêmes n'avons eu à déplorer le comportement. Nous avons eu l'occasion, invité que nous étions par Votre Altesse, d'assister à un office religieux zorthodoxe, renforçant d'autant plus les liens étroits qui, désormais, rassemblent nos peuples. Sachez que nous avons le plus grand respect pour votre foi et que, en Belondor, les minorités religieuses zorthodoxes bénéficient de notre protection dans l'exercice, discret et respectueux de nos lois et traditions, de leur culte.

C'est pourquoi, nous avons l'honneur, au nom de notre cousin et père de mademoiselle de Mérolée, le prince Antonin de Mérolée, d'apporter une réponse positive à votre requête. Ainsi, nos deux nations continueront d'œuvrer à un rapprochement mutuellement profitable en unissant nos deux familles, dynasties appelées à régner ad vitam aeternam sur nos terres respectives.


Que Sa Majesté, en acceptant l'expression de notre haute considération, ne doute pas une seule seconde des sentiments que nous lui portons,



D'Elbêröhnit, l'Antodine 2 Loïtien 2715 (19 mars 2013).