Sommet belondo-francovare

L'Empire de Belondor et la République de Francovie, lors de ce sommet, étaient donc parvenus à un accord pour un traité de reconnaissance mutuelle, ainsi que pour l'échange de professeurs d'histoire, de même qu'ils semblaient sur la même longueur d'ondes au niveau diplomatique. Il s'agissait donc d'une première prise de contact fructueuse, à tout le moins. L'Empereur répondit donc à son interlocuteur :

- Nous n'avons rien de plus à ajouter non, votre Excellence. Simplement, nous sommes heureux de voir que nous sommes tombés si souvent d'accord au cours de ce sommet. Nous ratifierons le traité sous très peu de temps, nous espérons alors qu'il en ira de même de votre côté. Notre ministre de l'Université impériale va entrer en contact avec son homologue francovar, sous peu, par ailleurs.

Il s'arrêta un instant, jetant un regard en direction du personnage assis à sa droite, c'est-à-dire l'Archichancelier et Grand Électeur de l'Empire afin qu'il ne l'oublie pas, avant de continuer en direction de la délégation étrangère :

- Votre Excellence. Nous espérons que ce sommet est le point de départ d'une relation amicale entre nos deux nations et que nous pourrons construire à l'avenir une relation d'échange fructueuse. Soyez assurés que l'Empire assurera votre sécurité tout au long du parcours jusqu'à Ecosient et au sein de ses eaux territoriales.

L'Empereur de Belondor raccompagna le président de la République de Francovie jusque sur le monumental perron du palais impérial. C'est là qu'ils se quittèrent, Nabelnine II et Stéphane Maurier se saluant de façon tout à fait protocolaire une dernière fois, le président de Francovie et sa délégation montant alors dans des voitures hippomobiles. De là, celles-ci les conduiraient jusqu'à la gare de Sevan, où ils monteraient à bord d'un train spécial et express direction Ecosient où mouillait leur navire.