Auguste Carbon D'Ancerre Membre
Messages : 6 Date d'inscription : 13/10/2013 Prénom ex-lude : ?
| Sujet: Entrefilets Ven 8 Nov - 20:52 | |
| Antonine 2715 - Entrefilets n°1 Retour sur les dernières actualités économiques et financières de l'Empire.
Emoi à la Bourse. Le célèbre négociant Aguste Carbon d'Ancerre, propriétaire des Négoces d'Ancerre, a provoqué un certain émoi sur les marchés cet après-midi. Ayant créé l'avant-veille une nouvelle société, la "Société Financière de Impériale", l'excentrique homme d'affaire a ensuite déclaré à la cantonnade, dans le hall de l'institution, qu'il disposait d'une forte somme grâce à cette société et comptait racheter sous peu la CNMS. Il a ensuite accusé publiquement la direction de la compagnie de navigation néo-argenoise de perséverer dans une gestion déplorable "qui a échoué à rendre rentable cette activité". Monsieur Carbon d'Ancerre a enfin annoncé qu'il faisait une "offre généreuse" en proposant aux actionnaires actuels un rachat à la moitié du prix, car selon lui "l'état des finances de la compagnie laisse présager une faillite" si ceux-ci n'acceptaient pas son offre.
Haute Noblesse et placements spéculatifs. D'après nos informateurs, la fameuse et très récente "Société Financière de Impériale" ne serait autre qu'une coquille vide dont seuls 7% du capital appartiendrait au sieur d'Ancerre. Plus intéressant encore, de grands nobles et autres vieilles fortunes de grands propriétaires terriens seraient nombreux à avoir abondé au pot afin de permettre au négociant de Cancraces de réunir la somme nécessaire pour menacer la CNMS d'un hypothétique rachat. Le Marquis de Vesperas ou la comtesse De La Villebeline figureraient parmi les participants, tous d'âges certains. | Retards dans les livraisons en Nouvelle Argentorate. La crise budgétaire qui affecte actuellement la principauté de Nouvelle-Argentorate n'en finit pas de plonger le pays dans des difficultés d'ordre économique et politique. Une grande grève des dockers et des ouvriers a ainsi éclaté sur les quais de Port-Habsbourg en début de semaine. Les ouvriers des chantiers du port n'ont apparemment pas reçu leur solde ces deux dernières semaines, acculant de nombreuses familles, expulsées de leurs logements, à une misère noire. Les liaisons maritimes sont donc temporairement interrompues, avec pour effet l'immobilisation des stocks destinés à l'exportation dans les entrepôts de la principauté. Un syndicat non-autorisé serait, selon certaines sources militaire belondaures, impliqué dans les troubles, troubles qui n'ont pu être réprimés rapidement, la Milice Néo-Argenoise rechignant à faire intervenir ses soldats touchés eux-aussi par les impayés. Interrogé par la presse locale le Prince s'est refusé à toute réaction.
• Julius Vespaniel |
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