Samuel Verrines d'Hersant Membre
Messages : 170 Date d'inscription : 02/10/2012 Age in-lude : 56 Localisation : Ecosient Charge : Sénateur Prénom ex-lude : Mael
| Sujet: Un triomphe progressiste en perspective dans la préfecture de Marceinne Dim 14 Sep - 13:01 | |
| Dans la circonscription de Marceinne, les progressistes semblaient avoir un réel avantage sur les autres formations politiques. Les impérialistes, qui avaient été écrasés lors des dernières élections dans cette préfecture, n'existaient plus. On ne les voyait que très peu faire campagne et ils trainaient toujours derrière eux le lourd passif du disparu Tancrède Batignoles, dont le souvenir était encore très largement haï dans l'ancienne Eslagne et guère plus positif dans l'ancienne Gélèbre. Les modérés n'étaient pas non plus très populaires dans la circonscription mais semblaient néanmoins assez actifs. Le duc de Varsalance avaient très certainement donné des consignes pour limiter la casse dans ce qui était désormais une des circonscriptions les mieux dotées en sièges. Les conservateurs étaient arrivés largement en tête dans cette dernière circonscription, en empochant près des deux tiers des sièges en 2715. Il n'en irait certainement pas de même cette fois, car leur activité sur le terrain restait largement marginale par rapport à celle des progressistes.
Ceux-ci étaient partout, tout le temps, aussi bien sur les marchés qu'à démarcher les électeurs dans les rues, les boutiques, à la sortie du travail à l'usine, etc... ils usaient beaucoup de l'argument favorable à l'autonomie culturelle, linguistique et politique de la Germanie (argument qu'ils reprenaient partout où les anciennes populations germaines étaient en nombre), de même qu'en défendaient une régionalisation administrative ils parvenaient à obtenir l'écoute attentive des anciennes populations eslagnaises. Mais surtout, la crise économique et sociale qui faisait suite au Grand Hiver rendait leur programme fait de profondes réformes de structure et d'un développement très poussé de la politique sociale très attractif auprès de populations très démunies et qui, de plus, avaient le sentiment qu'on les avait abandonner contrairement aux « Belondaures de souche » :
- C'est vrai l'ami, on nous a abandonné disait en germain Ulrich Berdamp, un des chefs de file progressistes dans la circonscription, à un passant qui lui affirmait que l'Empereur avait sacrifié les anciennes populations germaines. Mais en fait, c'est tout l'Empire que l'Empereur et son gouvernement conservateur-modéré a abandonné ! Rien ne se passe, aucune décision ne se prend. C'est pour ça que nous voulons changer les choses et à commencer par le droit de nous gouverner nous-mêmes, nous les Germains ! | |
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