Guerre du Skotinos - l'opération « Aigle courroucé »

C'était pour une toute autre mission que la légion étrangère avait été appelée à descendre dans le sud du pays, à Ecosient. En théorie, cela faisait plusieurs jours qu'elle aurait déjà dû embarquer pour une autre destination... mais la tension internationale liée à l'invasion du Skotinos par la Laurasie l'avait forcé à garer l'arme au pied au port. Depuis lors, elle attendait et trépignait d'impatience. Enfin, on lui disait qu'elle pouvait embarquer ! Mais ce n'était plus pour la même destination cette fois : le Continent de Fanz, où le Basileus de Laurasie Henri I^er n'en faisait qu'à sa tête, agissant en despote, était son nouveau point de rendez-vous. Qu'à cela ne tienne, peu importait à ces vieux briscards venus de Zollernberg, Edoran, Russlavie, Aldarnor, Francovie ou encore de... Laurasie. Et d'ailleurs. À six heures du matin, toute la légion s'était embarqué à bord des navires de transports. Une quinzaine avait été suffisant, sur la cinquantaine dont disposait la I^e flotte qui mouillait à Ecosient. L'amiral Albérian de Bonzius décida donc de laisser les trente-cinq qui restaient au port. C'est donc, non pas 171 navires, mais 136 qui levèrent l'ancre à huit heures du matin.

Dans quelques heures, ils auraient rejoint en pleine mer la II^e flotte qui, elle partait, de Varsalance. Son commandant en chef, l'amiral Bernard de Loupion avait également décidé de laisser ses 24 navires de transports à quai. C'était donc 76 navires qui se joindraient aux 136 de la I^e. Ainsi donc, le corps expéditionnaire belondaure était composé de 212 navires et environ 6 000 hommes de l'armée de terre. Les flottes avaient reçu de l'ordre de se tenir prêtes à arraisonner tout navire ou à vérifier leur identité, et donc à l'éventualité d'un combat... Si les Laurasiens et les mercenaires nôddiens osaient donc leur faire face et tentaient de leur barrer la route, ils auraient donc fort à faire.

Edo a écrit:: A l'aube, les ports de Wilhelstadt et de Zotterdam se réveillèrent avec le sons assourdissant des cornes de brumes des navires, le corps expéditionnaire zollernois venait de lever l'ancre. Au bord de la vingtaine de navires, 90 000 hommes, fusilier, grenadier, cavalier, artilleur et chars panzer, tous en direction de Massinissima pour rejoindre la troisième flotte. A leur bord, le Feld-Maréchal Gatline et le Major-Général Wolfenbüttel (vétéran d'Edredonie et de Zaxe) entendaient bien dirigé ce corps à la victoire.

Mais cependant, l'heure était à la traversée avant tout, avec un peu de chance, une mer calme et surtout tranquille, l'armada sera à destination demain. Aussi pour les 90 000 hommes, il fallait s'occuper. Ainsi un soldat grattait sa gratte en quêtes de musique et des paroles qui vont avec.

*Accord à la guitare.*

-Mi majeur. Hum hum. Il était un lauras nommé Kerkès le Rouge,
qui vint à Zotterdam et entra dans un bouge !

-Mais qu'est-ce tu racontes ?
-Ça y est, Franz nous remet ça.

-Le couillon pérorait le gourdin à la main,
se vantant de victoires et de sinistres butins !

-Ah !
-Attends un peu la suite.

-Il y serait encore si n'entrait pas par hasard
Igmund le huskarl qui lui dit sans détour !

-Ben accouche !
-Il y vient.

-"Tu parles trop menteur et tu pisses dans nos verres,
Je crois bien qu'il est temps que l'on te fasse taire !"

-Ah là ça devient intéressent !
-Attends un peu !

-Le husckarl du Kolstein sorti alors son épée,
Et le fracas des armes put enfin tonner !

-La suite !!

-Ce toquard de Kerkès, vous ne l'entendrez plus ...

-Ben pourquoi donc ?

-Sa tête de rouquin à roulé dans la rue !

*Franche hilarité.*

FRESKO a écrit:

Château de Souzari - QG du FRESKO - 5 août 2013

Il y a un mois à peine les commandants du FRESKO n'étaient qu'une bande de barbus qui tentaient de résister à l'invasion laurasienne avec un armement limité. Aujourd'hui ils se retrouvaient à coordoner ce qui était peut être la plus puissante coalition militaire à avoir vu le jour dans le micromonde. La Force Internationale de Liberation du Meniro étaient en train de se mettre en place. 5 Etats avaient déjà annoncé leur participation aux côtés du Skotinos : Nadür, Edoran, Belondor, Zollernberg et Francovie et d'autres comme Aldarnor allaient certainement s'y joindre aussi. Plus de 120'000 hommes et 350 navires convergeaient vers le Skotinos en prévision de la reconquête du Meniro. C'était une perspective enthousismante mais aussi un véritable cauchemar logistique pour débarquer les combattants, les ravitailler et les acheminer vers le front, la seule route carrossable conduisant au Meniro étant l'étroite route du col d'Acrohodos serpentant dans les montagnes du Parrtos, a moins de débarquer directement par la mer dans le sud du Meniro dans la zone contrôlée par les TRM de Poulakis qui n'avait plus donné de nouvelles depuis quelques jours.

Le commandant Stratonikos demanda qu'on fasse parvenir un message à l'amiral Avalachic :

Citation :: Du commandant Stratonikos, commandant des forces aérienes skotineques et membre du Conseil National
A l'amiral Avalachic, commandant des forces navales skotineques et membre du Conseil National

Amiral, j'ai le plaisir de vous annoncer que la constitution de la Force Internationale de Liberation du Skotinos est en bonne voie. Nous avons déjà plus de 120'000 hommes et 350 navires engagés par 5 nations alliées.

La coordination des questions navales étant de votre compétence, je vous invite à prendre contact avec l'amiral Störtebeker qui commande une flotte de 38 navires édoranais, l'amiral de Bonzius qui commande une flotte de 212 navires belondaures et le feld-maréchal Gatline qui arrive avec une flotte de 100 navires zollernois.

Demetrios Stratonikos
commandant des forces aérienes skotineques
membre du Conseil National

Cleomède a écrit:: [Télégraphe S.F.T* à FRESCO. Bien reçu: technique: stupeur et fracas: tous en même temps, de toute part: dites quand vous êtes tous le long des frontières. On prendra les ports en même temps que votre entrée en arrière pays]

[Télégraphe S.F.T* à Flotte Edorananaise: Nous assumons la coordination des forces marines. prenez places face au Port Cythère, proche de la frontière Lauras. Port d'envergure, mission risquée. Bon courage. N'attaquez qu'au signal]

[Télégraphe S.F.T* à Flotte Belondor: on nous a informé d'importantes troupes embarquées sur vos vaisseaux. confirmez. Si oui, vous aurez pour mission de prendre nova meniro et d'envahir le Parthos. ancienne province co-géré par la laurasie et meniro, elle longe la frontière. forte présence lauras]

[télégraphe S.F.T* à flotte zollernoise: A vous le contrôle de l'Auride. faible présence lauras (cote sud de meniro) mais territoire vaste et montagneux. Élimination des patrouilles maritimes lauras, et dès que sécurisé, prise des ports de pèche et débarquement. évitez les pillage ça fait mauvais genre. ]

S.F.T: Sérénissime Flotte Trevezianne.

EL: 1) hesitez pas a râler sur des ordres de placement donnés a la va vite. 2) mon correcteur orthographique me propose de remplacer "zollernoise" par sournoise", je ne pouvais pas ne pas relever ce détail.

Klaus Störtebeker a écrit:

Citation :: Contre-Amiral Boulifard, commandant du contingent naval édoranais.
A Sérénissime Flotte Trevezianne

Bien reçu. Navires en cours de positionnement. Nos commandos seront prêt au débarquement. Attendons signal.

FRESKO a écrit:: Château de Souzari - QG du FRESKO - 6 août 2013

L'arrivée du Feld-Maréchal Störtebeker à Souzari avait marqué une nouvelle étape dans la préparation de la reconquête du Meniro. On avait pris soin de lui aménager une belle chambre dans le château pour qu'il puisse s'en servir pour se reposer ou comme bureau privé. Cela faisait longtemps que l'on n'avait reçu de visiteur d'aussi haut rang au Skotinos et on avait tenu à marquer l'événement.

Le lendemain de son arrivée une nouvelle réunion d'état major fut agencée dans la salle des cartes. Des divergences sur la stratégie à adopter existaient entre les commandants du FRESKO. Il y avait d'une part les modérés qui espéraient que l'arrivée des forces internationales finirait par convaincre le Basileus que sa position était intenable et le pousseraient a évacuer le Skotinos avant de se faire laminer son armée. Ils souhaitaient que l'on accorde encore un dernier délai à la Laurasie en lui lançant un dernier ultimatum l'enjoignant d'évacuer le Skotinos dans un délai de 48 ou 72 heures. Ils voulaient préserver le Méniro des ravages d'une guerre et souhaitaient limiter les opérations à la reconquête des territoires occupés. D'autre part les faucons, rengaillardis par la montée en puissance de la FILM, voulaient en découdre au plus vite et anéantir l'armée ennemie jusqu'à l'effondrement complet du régime laurasien. Ils envisageaient de poursuivre le conflit jusqu'à la capitulation totale et inconditionnelle de la Laurasie, ne voulant pas manquer cette occasion d'éradiquer durablement toute menace sur la frontière nord.

Mais outre la question d'émettre ou non un ultimatum avant le lancement de l'offensive, il y avait d'autres points à aborder, notamment les épineuses questions logistiques. Les embouteillages sur la route entre Souzari et le col d'Acrohodos ralentissaient le déploiement des troupes vers le front, les colonnes de véhicules se retrouvant régulièrement bloquées dans les portions étroites dès qu'un camion tombait en panne ou crevait un pneu.

Il y avait aussi des problèmes de communication entre les trois membres du Conseil National. Le général Poulakis censé tenir le sud du Meniro avec ses troupes du TRM n'avait plus donné signe de vie depuis plusieurs jours et si les communications passaient entre Stratonikos et Avalachic, du côté du FRESKO on restait perplexe face à certains projets de l'amiral. On avait appris notamment que l'amiral aurait fixé comme objectif à la flotte édoranne la conquête du Parrtos, une éparchie qui n'avait aucun accès à la mer et qui était déjà sous le contrôle du FRESKO.

Il fallait aussi traiter la requête formulée par Störtebeker de mettre en place une base aérienne plus proche du théatre d'opérations. Comme le nord du Val Byssen était recouvert par l'épaisse forêt du Gricheborg et que le Parrtos était trop accidenté pour héberger une grande base, il n'y avait guère que deux options : soit on agrandissait l'aérodrome d'Alatti, soit on construisait une base dans le sud du Meniro après y avoir débarqué des troupes. mais cette option était plus risquée surtout tant qu'on ignorait si le TRM de Poulakis tenait vraiment la région.

Gaston de Miramare a écrit:: Télégramme du Palais-Sacré de Rouvray

Excellences,

Sa Majesté apostolique tient à apporter son soutien au FRESKO et à lutter, à ses côtés, en frères, contre l’envahisseur laurasien qui oppresse le peuple skotinec. Désireuse de montrer sa bonne volonté aux autres nations de l’Archipel, et de défendre la souveraineté skotinecque, Sa Majesté apostolique compte envoyer un corps expéditionnaire sur place.

Montjoie Saint-Arthur ! vive le Skotinos libre !

Klaus Störtebeker a écrit:: Un officier d'état-major apporta un communiqué. Il s'agissait de l'annonce de la Déclaration de Guerre d'Aldarnor à la Laurasie. Störtebeker jeta aussi un oeil à la carte.

- Messieurs, le territoire aldarnorin de Raipur ! Voilà où nous pourrions accoster nos navires et faire atterrir nos avions, tout en étant prêt du Meniro

Empire de Laurasie a écrit:: Le Basileus depuis la conquête du Skotinos et ensuite sa retraite du pays et la stabilisation du Méniro, avait placé son Grand Quartier Général Impérial à Roméni. Très gardé par la Garde Impériale, personne ne pouvait passer sans montrer patte blanche, quand un émissaire arriva et lui présenta la dépêche aldarnorine de déclaration de guerre. La surprise fut totale au sein de l'Etat-Major, quand la nouvelle fut connue de tous.

- Les jean foûtres s'écria le Basileus. Ils vont voir que quoi nous sommes capables. Henri jetta le papier par terre

Henri alla vers la salle des cartes et informa son Etat-Major de ses décisions. deux armées avec un effectif total de 500 000 hommes devraient rester ici en Méniro, tandis deux autres devraient se diriger vers l'Emirat de Raipur afin de prendre la petite enclave à l'ouest de Méniro. La Garde Impériale elle, resterait à Méniro.

Aussitôt les ordres furent distribués aux officiers et les troupes se mirent en route vers le petit Emirat.

Klaus Störtebeker a écrit:: Störtebeker écouta l'annonce de mouvements laurasiens en direction de Raipur puis répondit.

- Commandant, il faut effectivement renforcer la défense de Raipur. Avant d'avoir connaissance de ces mouvements, j'ai envoyé un message urgent au Roi d'Aldarnor demandant l'autorisation de débarquer sur son territoire de Raipur ainsi que d'y atterrir. Dès que nous obtiendrons cette autorisation, j'ordonnerai le déploiement d'une seconde division expéditionnaire, ainsi que d'une division d'artillerie de montagne, dont j'ai déjà ordonné le départ d'Edoran.

Aussi, Commandant, que dites-vous de ma proposition d'envoyer des troupes dans les territoires du TRM afin de ne pas se les faire reprendre ?

FRESKO a écrit:: Stratonikos répondit à Störtebeker :

- D'après mes informations l'amiral Avalachic aurait déjà prévu de faire débarquer les Zollernois dans le sud du Meniro.A moins que ce ne soient les Aldarnorins qui débarquent dans le sud si les Zollernois sont déployés plus au nord. Tout cela est encore un peu flou. Vous pouvez envoyer quelques hommes en reconnaissance mais faites attention à ne pas vous les faire dégommer par des tirs amis.

Klaus Störtebeker a écrit:

Le 111e Régiment d'Infanterie de Marine possédait une Compagnie de Reconnaissance Motorisée. Elle était sous les ordres du Capitaine de Tréville et comptait une centaine d'homme. Le Feld-Maréchal Störtebeker ordonna à cette compagnie de gagné le sud du Méniro, là où les TRM était sensé être en position et où le Zollernberg s’apprêtaient à débarquer.

Guerre du Skotinos - l'opération « Aigle courroucé » Halftracks-fort-knox

La compagnie était en route pour le Méniro...

Le Feld-Maréchal écrit alors à son homologue zollernois.

Citation :: Télégramme sécurisé

De Klaus Störtebeker
A Edorel Gatline

Cher ami,

Pourquoi ne nous rejoindrais-tu pas au Château de Souzari ? La poussière y est omniprésente, mais l'ambiance y est conviviale malgré la tâche qui nous incombe... la libération du Méniro.

Aussi, je te préviens que j'ai envoyé une compagnie de reconnaissance dans le sud Méniro. Ils préparerons votre débarquement sur place selon les instructions de la flotte trévezianne.

A bientôt,

KS.

2e Flottille a écrit:: Aucun n'accord n'ayant été signé à cette heure avec la Laurasie, la 2e Flottille a toujours un Groupement qu'elle fournirait volontiers au plus offrant. N'hésitez pas à me faire part de vos éventuelles propositions, en publiant ici ou par message.

Edo a écrit:

Edorel regardait tout ce qui se passait sous ses yeux avec grands plaisir. Depuis un petit promontoire sur le rivage laurasien, il observait les opérations de débarquement du CESARP (Corps Expéditionnaire de Son Altesse Royale pour la Parranie, l'autre nom du continent fanzien, "CESARP" sonnant mieux que "CESARF", étonnant non ?) D'abord ce fut les grenadiers, les troupes de chocs qui posèrent le pied, histoire d'encaisser sans trop fléchir l'éventuel défense impériale. Suivit par le gros de l'infanterie et les chasseurs à pieds. La cavalerie fut plus compliqué à débarqué, les chevaux n'aiment pas la mer, les canassons furent donc débarquer avec délicatesse, jamais plus de cent chevaux et leurs cavaliers à la fois et en s'assurant que l'équidé ait pied. L'artillerie (canons conventionnel et mitrailleuse Gatline MKII) et les panzers zollernois furent les derniers à poser pied (ou plutôt chenille !) à terre. Et tout ça sans rencontrer aucun résistance. Il était fort probable que l'effet de surprise ait fonctionné et que les Laurasiennes mettront du temps pour venir à la rencontre du corps expéditionnaire zollernois.

Guerre du Skotinos - l'opération « Aigle courroucé » Landing_beach_on_the_opening_day_of_the_invasion_of_Sicily

Débarquement de l'infanterie de ligne zollernoise sur les côtes laurasiennes.

Le Feld-Maréchal a été parmi les premiers à débarquer en Laurasie, accompagné exceptionnellement des Gardes Pruziennes. Ces derniers sont l'une des rares unités de la Garde Grand-Ducal a pouvoir participé à des opérations à l'étranger. La Garde Zollernoise ne défendant que les terres zollernoise et la Garde du Corps défendant le Grand-Duc lui-même. Gatline ne sera pas seul au commande. Des changements de dernières minutes on fait du Colonel-Général Müller le commandant du CESARP. Wolfenbüttel cependant ne fut pas écarté. La campagne de Zaxe qu'il mena brillamment avant que cette région ne rejoignent le Valdisky, était fort bien pourvu en siège. Wolfi acquit donc quelques facilités pour la poliorcétique que Gatline comptait bien utiliser à l'avantage des Zollernois. Müller devra se contenter des batailles rangées. Il restait le commodore Lezingham, le commandant de la troisième flotte qui devait reprendre le large pour aller à la rencontre de la flotte laurasienne et leur en faire voir de toutes les couleurs.

Bref, Gatline était content, pour une fois. En plus il pouvait enfin porter l'uniforme, il préférait cela au costume de premier ministre.

-D'ici quelques heures nous prendrons Argis et nous aurons un QG digne de ce nom. Wolfenbüttel, vous vous occuperai du siège naturellement. Ne les bousculez pas trop, si toutes leurs armées sont au front, il sera fort probable qu'il n'y ait qu'une garnison civile la-bas.

-Maître, un télégramme ! S'écria Scarmyglyone qui cherchait depuis le début des opérations à se rendre utile, autrement qu'en servant de mûle à Gatline.

-Faites voir. Tiens, Klaus, ça faisait longtemps.

Edorel lu le télégramme.

-Ah ... Oui ... Il s'est juste mal-renseigné. Allons lui répondre.

Code:: Télégramme Sécurisé

De : FM Gatline
A : FM Störtebeker

Klaus, cher ami.

C'est bien aimable à toi mais vois-tu, j'ai débarqué avec mes hommes dans le nord, directement chez les laurasiens.

Soucieux de pouvoir vous alléger du problème laurasien, nous avons décider d'ouvrir un second front.

Aussi, je te serai gré de bien vouloir en profiter un maximum, toi et toute la coalition anti-lauras quand ils devront dégarnir leur front pour venir à notre rencontre.

Enfin, je te dis ça mais je ne t'apprends rien, tu connais sans doute aussi bien que moi l'intérêt d'un second front !

Ah et aussi un détail, on est un peu plus de cent milles hommes, j'ai cru comprendre que les lauras sont un poil plus nombreux donc tardez pas trop.

Je vais voir de mon coté si le prince Zabrücksi en tant que Vice-Roi des Zindes peut nous envoyé du renfort (pour une fois qu'il pourrai se montrer utile).

Avec un peu de chance, on se revois à Byzas.

Edo.

Empire de Laurasie a écrit:: En apprenant le débarquement des troupes ennemies, le Basileus décida d'envoyer les deux dernières armées qui étaient restées sur le territoire Laurasien accompagné de quelques miliciens. et décida de mettre en branle la Garde impériale pour rejeter à la mer les envahisseurs, les forces laurasiennes sur le deuxième front devraient monter à peu près à 600 000 hommes.

Klaus Störtebeker a écrit:

Les navires de transport MIE Capitaine Krochey, MIE Maître Jesper, MIE Lieutenant Bourneville et MIE Général Hoche, qui approchaient du continent de Fanz, reçurent dans l'après-midi l'ordre d'accoster en Raipur. Cette ordre du Feld-Maréchal suivait l'autorisation du Roi d'Aldarnor.

Les quatre navires entrèrent dans la rade du port de Raipur. Il s’identifièrent et purent enfin accoster. 20 000 hommes furent déversés sur le territoire aldarnorin. Il s'agissait de la 12e Division Expéditionnaire et de la 72e Division d'Artillerie de Montagne. Les généraux et colonels de cette troupes furent accueilli par le Colonel aldarnorin du régiment Royal-Raipur. Des discussions suivirent sur la suite des opérations.

Le 121e Régiment d'Infanterie de Marine assurerait la défense de Raipur et le reste de la troupes se dirigerait vers la Laurasie en passant par le San Pedro et ses cols de moyenne montagne. L'artillerie de montagne installera des postes de tir pour pilonner les forces laurasiennes qui tenterai de venir sur Raipur. Le gros des troupes entrerai en Laurasie après avoir pilonné la ville lauras de Treilles depuis les hauteurs en San Pedro.

Déjà, la 10e Division Expéditionnaire, la 71e Division d'Infanterie de Montagne et 71e Division Cuirassé étaient en route depuis Edoran.

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La 11e Division Expéditionnaire, première division arrivée, était aujourd'hui en Parrtos et se rassemblait sur les contreforts du Mont Trakorum... Aux pieds des soldats était le Méniro. Très bientôt, ils y entreraient.

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La Compagnie de Reconnaissance Motorisée était actuellement dans les montagnes boisées et luxuriant du Panaconda et passerai dès demain à l'aube en Méniro.

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La flotte édoranaise était face à Port-Cythère, l'antichambre portuaire du Lac de Romeni. Les croiseurs et les destroyers avait régler leurs canons sur les défenses côtières laurasiennes. Les frégates et les sous-marins tiendraient éloigné les navires ennemis. Le MIE Roi de Chiron enverrai ses bombardiers jusqu'à Romeni afin de couper tout renfort en direction du port. Enfin, les 400 commandos de marines avait déjà pris la mer à la nage pour gagner le rivage.

_________________________________________

Klaus répondit à Edorel :

Citation :: Cher ami,

Merci pour cette précision... j'ai laissé un de mes amiraux gérer les opérations maritimes, et j'avoue ne pas mettre tenus informé de vos positions exactes.

Sache que j’apprécie ton idée de second front et que nous allons encore formé des brèches en d'autres points. J'ai positionné ma flotte en regards de Romeni, la bataille sera rude, mais je pense qu'avec l'aide du Belondor et des la Sérénissime Flotte pour prendrons Romeni sans trop de perte. Une partie de mes troupes entrera parallèlement en Méniro par les montagnes de l'est.

Pour ce qui est de l'attaque directement en Laurasie, j'ai de l'artillerie se dirigeant actuellement vers Treilles à travers le San Pedro pour pilonné et prendre la ville. Elle sera le point d'entré des forces débarquant en Raipur.

Bon courage et à bientôt.

KS

Cleomède a écrit:: Les Edoranais boquaient Port-Cythère, offrant a Avalachic une grande liberté de mouvement. En effet, celui-ci pouvait désormais briser sa position de blocus du canal, pour s'engouffrer dans celui-ci, sans craindre une attaque par le flanc des flottes Laurasienne situées a port Cythères, fortes de nombreux navires aussi-bien lauras que récupérés a Meniro.

Lentement, les vaisseaux de la Serenissime flotte de Trevezia s'engoufrèrent dans le chenal. a priori, il n'y avait pas beaucoup de vaisseaux etrangers dans le lac mais savait-t'on? Une caravelle faisait l’éclaireur, suivie d'un cuirassier: si tout vaisseau venait en face alors qu'ils étaient encore dans le canal, ça allait morfler en face.

Empire de Laurasie a écrit:: Une partie de la Flotte laurasienne part à la rencontre de la flotte afin d'essayer de retarder le plus possible le débarquement sur Treilles et commencer le bombardement de Treilles.

Une autre partie quant à elle faisait le tour de l'île pour attaquer la flotte ennemie à Raipur et faire un blocus, elle devait s'arreter à Alatti-la-Vieille pour bombarder la ville.

Les 212 navires de la marine impériale belondaure naviguaient à vive allure et, seulement quelques quatre jours après leur départ d'Ecosient et Varsalance, les voilà qui avaient dépassé le bien mal nommé – étant donné sa grande largeur – détroit de Sorlop. La Laurasie n'était plus, désormais, qu'à quelques heures de navigation. Les informations que détenaient l'amiral Albérian de Bonzius étaient celles que lui avaient transmises le Front de la Résistance du Skotinos (FRESKO) ou l'Empire par pigeons voyageurs ou télégraphe lorsque cela était possible. Celles-ci l'informaient que les dernières forces armées laurasiennes mobilisées et restées sur le territoire étaient parties pour protéger les frontières et les territoires envahis par le Basileus. La Laurasie s'était déchainée, vidée de tous ses hommes valides et aptes au combat, soit près d'un million d'hommes. De fait, Byzas restait sans défense... Il vint donc une idée à l'amiral de Bonzius :

- Vice-amiral Vellerinus, interpella son second l'amiral de Bonzius.
- Oui, mon amiral, répondit Marcus Vellerinus.
- Le temps me semble suffisamment dégagé pour que vous transmettiez de nouvelles directives à l'amiral de Loupion. Dîtes-lui que nous mettons désormais le cap sur Byzas et qu'il n'est plus de débarquer nos troupes aux frontières de la Laurasie. La Laurasie est vide de troupes et Byzas est semble-t-il sans défenses. Notre nouvel objectif est de déboucher devant Byzas avant la fin de la journée et de procéder à son bombardement massif durant toute la nuit. Au petit matin, la légion étrangère débarquera et prendra possession de celle-ci. Un tel coup d'éclat pourrait changer le cours de la guerre en obligeant le Basileus à dégarnir ses frontières.
- Mais, mon amiral... Sa Majesté n'a toujours pas déclaré la guerre au Basileus. Et le FRESKO souhaitait plutôt nous voir à l'œuvre autre part.
- Il est vrai, mais c'est pourtant ce que nous allons faire. Je n'ai reçu aucune consigne de me placer sous les ordres d'une autorité étrangère. De plus, maintenant que le Zollernberg et l'Aldarnor ont déclaré la guerre à la Laurasie, ce n'est qu'une question d'heures avant que Sa Majesté ne fasse de même. Et vous verrez qu'on nous remercie d'agir ainsi. Ce n'est pas avec notre seule légion étrangère et notre seule flotte que nous gagnerons la guerre, même si la Laurasie est en retard technologique sur nous. Nous n'avons que la possibilité d'aider les forces actuellement sur le continent à résister à tout assaut du Basileus et à leur faire gagner du temps. Et quoi de mieux pour attaquer le moral du peuple et des troupes laurasiens que de s'en prendre à leur capitale et leur montrer qu'ils ne sont pas à l'abri, loin de là ? Si nous échouons, tant pis, si nous réussissons, ce peut-être un succès décisif pour la coalition !

C'est ainsi que, quelques minutes plus tard, le message avait été transmis à l'amiral de Loupion, tandis que le changement de cap était signifié aux différents commandants en chefs des forcées armées de la coalition. Pendant ce temps, la marine belondaure s'éloigna à nouveau de quelques miles des côtes fanziennes, avec comme nouvel objectif la capitale de la Laurasie, Byzas.

Erich von Wolfenbüttel a écrit:: Erich von Wolfenbüttel, commandant en second du CESARP, sortit du navire à cheval et débarqua sur les cotes laurasiennes, entouré de ses tommiez.

Tout les soldats aux alentours se remirent au travail avec plus d'ardeur, tout en priant pour que le Major-Général ne s'intéresse pas à leurs travaux. Sans doute aurait-il trouvé quelque chose à y redire, Wolfie trouvait toujours quelque chose à reprocher à ses soldats. C'était une véritable caricature de l'officier zollernois ultra rigide et à cheval sur la discipline.

Pour autant, chacun se sentait plus en sécurité sous son commandement. Sans être un Cezar, ou l'un de ses grands génies militaires dont le nom traverse les ages, Erich von Wolfenbüttel passait pour un bon général.
Il l'était assurément. Sorti troisième de sa promotion à Zandhurst, il avait fait son travail de manière impeccable pendant les guerres zindiennes, ce qui lui valut les épaulettes de général. Lors de la Guerre de Réunion, il fut responsable de la garnison de Ludwigstadt, il perdit la ville lors de la contre-attaque édoranaise. Son retour offensif fut victorieux, sa défense contre le nouveau retour édoranais fut exemplaire, mais fut vain devant la supériorité numérique ennemie. Enfin, il avait conduit la reconquête de la Zaxe et de la vieille capitale immortelle de la civilisation zollernoise.

Un jeune soldat zollernois le vit grimacer de douleur alors que son cheval escaladait un talus de la plage. Sans doute serait-ce sa dernière campagne songea t-il. Alors que le général tournait le regard vers lui, le jeune homme baissa immédiatement les yeux, trop craintif de s'attirer une réprimande.
Erich était de ces hommes que l'on estimait mais qui était bien trop froid et solitaire pour être vraiment aimé. Sans doute les soldats se rendraient-il compte qu'ils aimaient ce général au moment de son départ, alors on s'apercevrait que cette absence creusait un vide.

Le Major-Général Wolfenbüttel grimpa jusqu'au quartier-général. il y mit de l'ordre et insufla aux opérations de débarquement une vigueur nouvelle. Scrutant l'intérieur des terres, le vieux général se sentit l'âme d'un jeune homme de vingt ans. Il brulait d'envie d'avancer plus encore dans ces terres inconnues et d'y planter le beau drapeau zollernois.

Il était moins de dix-neuf heures quand le corps expéditionnaire belondaure reçut un télégramme de la plus haute importance :

Citation :: Télégramme international

Émetteur : Ministère de la Guerre – Elbêröhnit
Destinataire : commandant du corps expéditionnaire de l'opération « Aigle courroucé » – détroit de Sorlop

CONFIDENTIEL – GUERRE

De: L-E Belveniac
A: monsieur l'amiral A de Bonzius

Sa Majesté l'Empereur a déclaré la guerre au Basileus de Laurasie. Vous devez vous considérer comme en état de guerre avec toutes les forces de l'Empire de Laurasie.

Toute ma haute considération.

LEB.

Stop.

Maison de Klausbourg a écrit:

La guerre allait bon train dans les forces édoranaises. Elles n'étaient pas sans occuper l'état-major du Feld-Maréchal habitué à moins d'activité. Il n'y avait pas moins de quatre opérations en cours à gérer. Les comptes rendu et rapports de la journée n'était pas si mal s'avisait le Feld-Maréchal Chancelier.

En Raipur, les débarquements s'étaient poursuivis sans heurs et la compagnie du génie du 115ème régiment expéditionnaire de commandement et de soutien était à pied d'œuvre pour achever dans les délais les plus rapides - trois jours étaient celui qui avait été fixé par l'état-major - l'aéroport de campagne qui accueillerait l'aviation édoranaise sur le continent Fanzien. D'ici dimanche, les premiers avions pourraient atterrir. Les 71e division d'infanterie de Montagne et la 71e division de cuirassée débarquait ce soir à leur tour. Leurs soldats après avoir débarquée le matériel se préparait à une bonne nuit de repos. On s'attendait à une attaque imminente.

En San Pedro, la 12e division expéditionnaire et la 72e division d'artillerie de montagne, parti il y a trois de Raipur vers Dolorosa avaient désormais atteint les hauteurs de Treilles côté Pedrinien. Les artilleurs étaient à pied d'œuvre pour mettre en batterie les pièces qui armaient leurs régiments. La 12 division expéditionnaire, forgeait les défenses de cette nouvelle base avancée vers la Laurasie. La Montagne ressemblait à une immense plateforme d'artillerie. La tension était à son comble l'on craignait des attaques Laurasiennes. On avait annoncé des troupes embusquées Laurasiennes dans la jungle Pedrinienne, sans savoir s'il s'agissait de la propagande du régime impérial ou de la réalité. Demain, l'artillerie serait fin prête à abattre le feu édoranais.

En Parrtos, la 11ème division expéditionnaire était parvenu à entrer en Méniro et avançait vers Chalcidia.

En Panaconda, la Compagnie de reconnaissance du capitaine de Tréville était passé comme prévu en Méniro ; sans nul heurs, s'exirpant de l'étouffante jungle Panacondienne dont elle avait creusé les sentiers. Elle n'avait cependant pu faire sa jonction avec les troupes de la Résistance Ménirienne introuvable. Le général Poulakis serait-il donc un fantôme ? Tréville indiquait sur son journal comme la veille : "Aujourd'hui 9 août 1923 : Rien".

C'est du côté de la flotte édoranaise que la journée avait été la plus éprouvante. Afin de facilité l'avancée de la Flotte Trévézianne, les canons avaient pilonné, les défenses Laurasiennes de Port-Cythère qui commandait l'accès à Romeni. Le contre amiral Boulifard commandant la flotte qui pu admirer au soir de cette journée les ruines fumantes des fortifications qui commandaient l'accès au lac de Roméni. Il envoya à l'amiral de la Sérénissime Flotte Trévézianne :

Citation :: De : CA Boulifard à MIE Port-Chiron
A : SFT

Terrain dégagé STOP Pouvez lancer l'assaut à 6.0 demain STOP aviation édoranaise en
soutien STOP

Une chose troublait encore le Feld-Maréchal ; la faible résistance Laurasienne. L'empereur de Laurasie semblait attendre l'erreur de troupes assaillantes rendues trop confiantes.

Les dernières lueurs du jour venaient de disparaître quand la flotte belondaure arriva en vue de Byzas. Elle n'avait rencontré aucune résistance jusqu'à présent et l'ennemi ne semblait pas avoir été averti de sa présence. Désormais, ils n'étaient plus qu'à deux milles de celle-ci et, depuis une heure, ordre avait été donné à tous les navires de couper leur moteur à vapeur et de sortir les grandes voiles, de façon à avancer le plus silencieusement et le moins visiblement possible à l'œil des Laurasiens qui, certainement, ne manquaient pas de surveiller les allées et venues des navires en approche de Byzas. C'était presque un miracle qu'au bout de quatre jours les Belondaures n'aient rencontré aucune résistance de la part des Laurasiens. Il fallait croire que Dieu était avec eux dans cette guerre et s'échinait à empêcher que leurs plans soient découverts et mis en échec.

En effet, la vent était faible mais suffisant pour permettre aux navires d'approcher relativement rapidement de la ville, et en même temps la pleine lune prévue par les astronomes était cachée par d'épais nuages orageux. Rien ne pouvait donc révéler la présence de la flotte belondaure à à peine plus d'un mille des côtes laurasiennes et de leur capitale, si ce n'est peut-être le phare. Plusieurs fois, il avait mis l'éclairage sur l'avant-garde de la flotte, mais sans provoquer pour autant de réactions alarmées de la part des défenses côtières de la cité. Lorsque la flotte passa sous le mille nautique de distance avec Byzas, les neuf escadres de bataille présentes, soit 87 navires se mirent en ligne parallèle à celle-ci, attendant le signal...

- Mon amiral, fit le vice-amiral Marcus Vellerinus à destination de l'amiral de Bonzius. Toute la flotte est en place. Les navires des escadres de bataille attendent l'ordre de commencer le bombardement de la ville.
- Donnez-le leur.

Une fusée éclairante fut tirée depuis le navire amiral Antonine I^er le Grand de classe Protection. À ce moment-là, tous les canons des 87 navires chargés de bombarder la cité de Byzas commencèrent leur œuvre en une immense détonation quasiment uniforme. Dans quelques secondes, 4 772 obus d'ancien et nouveau modèle allaient s'abattre sur la ville, la plongeant dans l'incendie, la panique et l'affliction. D'autres viendraient alors. Pour le Belondor, la guerre venait de débuter.

FRESKO a écrit:: Château de Souzari - QG du FRESKO - 10 août 2013

Dans la salle des cartes de l'Etat major on tentait de manitenir l'illusion que c'était delà que tout était coordonné, mais en réalité avec l'entrée en jeu des grandes puissances du micromonde cela faisait plusieurs jours que les commandants du FRESKO ne coordonnaient plus grand chose. Faute d'un véritable commandement unifié qu'il aurait été illusoire de vouloir imposer à des Etats très à cheval sur leur souveraineté, chaque membre de la coalition agissait selon son bon vouloir et selon ses propres objectifs et le FRESKO se contentait d'essayer de suivre tant bien que mal ce qui se passait sur le terrain. Le théatre des opérations qui devaitinitialement se cantonner au Meniro s'était élargi désormais vers le nard à la Laurasie, au San Pedro et au territoire de Raipur, ce qui au fond n'étas pas une mauvaise chose car cela réduirait d'autant les combats et donc lesdestructions sur le territoire skotinec. Comme chaque jour le commandant Stratonikos vient faire le point sur la situation.

- Alors quelles sont les dernières nouvelles ?

- La flotte belondaure est arrivée cette nuit devant Byzas et a entammé le bombardement de la capitale laurasienne.

- Excellent... ces salopards vont payer pour le bombardement de Romeni au début du conflit ! Quoi d'autre ?

- Des éléments du FRESKO, la Brigade des volonaires frncovars et des éléments édorannais sont aux portes de Nymphidia alors que plus au nord Treilles en Laurasie est sous la menace de l'artillerie édoranne positionnée au San Pedro. Les Zollernois ont débarqué au nord de la Laurasie sans rencontrer trop de résistance. La flotte d'Avalachic a franchi le canal et semble avoir atteint le lac de Romeni. Dans le sud du Meniro des unités édorannes venues du Panaconda progressent vers Chalcidia vers ou converge aussi la Brigade des volontaires zollernois. Toujours pas de nouvelles de Poulakis.

- Demndez aux Edorannais sur place de sécuriser la côte pour faciliter le débarquement des francovars. Que font les Lauraiens ?

- Une flotte partie de Byzas semble vouloir contourner le Skotinos pour venir mencer nos villes sur la côte ouest.

- Contactez les Nadéens et demandez leur de mettre en action leurs bombardiers basés à Facilitae pour traquer et détruire cette flotte si elle s'approche de nos côtes.

Picaban a écrit:: La flotte Nadéenne qui escortait les premières troupes francovars était vers Celesta , le Colonel Medinan toujours ses jumelles aux yeux avait convoqué son second pour lui donner les ordres.
Son second arriva en courant avec des nouvelles du Front et de la Francovie.

Colonel !
On m'a apprit depuis la Francovie que la loi sur l'armée avait supprimé le grade de Colonel , il ne reste plus que 5 grades , vous descendez donc au rang de Commandant mais ce rang est le second dans la hierarchie de l'armée de Terre. Donc je ne sais pas trop si je dois vous féliciter ou non.

Le Colonel , ou plutot le Commandant Medinan était plutot satisfait de cette nouvelle mais il voulait avoir des nouvelles du front :

Le Front , je veux des nouvelles du Front Lieutenant !

Le Second essouflé s'empara de lui dire les nouvelles :

Le FRESKO nous a indiqué de débarquer à Chi...chalci... Chaquida ...

Le Commandant coupant son lieutenant :

-Chalcidia ?

-Oui Mon commandant ! Edoran devrait sécurisé la cote pour notre débarquement.

- Parfait nous arriverons demain et nous préparerons le terrain pour l'armée francovare qui arrivera après voir pour les autres en mettant en place un aéroport , je ne crois pas qu'il y en ai dans la région.

» Télégramme à destination du corps expéditionnaire de l'opération « Aigle courroucé »
» Session d'interpellation du gouvernement concernant le Skotinos
» Réception de Son Excellence l'Ambassadeur extraordinaire de Belondor en Skotinos
» Invitation de la République du Skotinos à la conférence pour la paix de Romeni
» Ministre de la Guerre